L’ARTM présente son rapport annuel 2023 sur le thème l’heure des choix

30 avril 2024

Faits saillants du rapport annuel

Alors que nous tournons la page sur 2023, force est de constater que cette année a été marquée par une prise de conscience collective sur la fragilité du modèle de financement du transport collectif qui a atteint ses limites. Malgré ce contexte contraignant, l’ARTM a continué d’innover, de miser sur l’agilité et de façonner la mobilité de demain.

Le thème L’heure des choix est révélateur de la situation financière précaire à laquelle le transport collectif est confronté. Grâce aux efforts de l’ensemble des partenaires, dont le gouvernement du Québec et les municipalités, nous avons réussi, en toute fin d’année, à boucler le budget 2024, mais cet exercice nous a obligés à réallouer des sommes non récurrentes prévues au développement des services et au maintien des actifs. Cette situation est intenable et rappelle une fois de plus l’importance de doter le transport collectif de nouvelles sources de financement et de mettre de l’avant des mesures pour assurer un financement pérenne et prévisible.

En 2023, des progrès significatifs ont été enregistrés dans la région métropolitaine de Montréal. En effet, l’achalandage lié régional a augmenté de 14 points de pourcentage par rapport à celui de 2019 (avant la pandémie). Nous avons poursuivi le développement et la livraison de projets majeurs et avons coordonné la mise en service des cinq premières stations du REM qui ont été inaugurées en juillet. Le plan d’affaires du projet numérique de mobilité – le projet Concerto – a été déployé afin de moderniser les modes de paiement et d’offrir à terme un guichet unique aux usagers. Nos efforts en matière d’accès au transport collectif ont aussi été soulignés, puisque, avec les sociétés de transport de la région, nous avons remporté le prix Guy-Chartrand de Trajectoire Québec pour le Programme métropolitain Mobilité inclusive. Les chantiers d’optimisation se poursuivent. Ils permettront d’augmenter la performance et de revoir les façons de faire d’un point de vue régional afin de faire plus et de faire mieux avec chaque dollar investi année après année.

Nous le réitérons, le transport collectif a besoin de nouvelles sources de financement pérennes et prévisibles qui lui permettront de se développer et de répondre aux besoins actuels et futurs des usagers. C’est un défi collectif qui interpelle l’ensemble des acteurs de la mobilité durable de la région.