Cette année, le 22 avril 2022, le thème choisi pour la Journée mondiale de la Terre est l’écoanxiété. Insomnie? Stress? Colère? Les changements climatiques nous affectent déjà et nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir ces symptômes chacun de notre côté.
L’écoanxiété peut se faire sentir lorsque nous nous disons que l’on n’en «fait jamais assez». Cependant, chacun a son propre cheminement et chaque geste est important.
C’est pourquoi nous avons posé à nos collègues de l’ARTM ces deux questions:
- Pour vous, quel geste a été le plus facile à mettre en place?
- Pour vous, quel geste représente le plus de défis?
Au passage, chacun a pu partager ses conseils et astuces pour rendre ces gestes plus faciles à intégrer dans son quotidien.
Facile ou difficile, ça dépend de chacun
Comme on le voit, ce qui est facile pour l’un peut être difficile pour l’autre!
Diminuer sa consommation de protéines animales est le geste le plus facile pour 33% de nos collègues (le plus haut score), mais représente aussi le geste le plus difficile pour 24% des répondants (en deuxième place). Pour ceux qui ont adopté ce geste, le secret est d’y aller progressivement et de façon positive.
«Ma transition vers la cuisine végétalienne s’est faite en changeant mes ingrédients. Je n’ai pas vraiment eu à changer mes habitudes. […] Simplement ajouter “vegane” ou “végétarien” à ta recherche google de ton mets préféré. J’ai même réussi des paellas et ceviches végétaliens avec cette méthode.»
«LE TEMPS! C’est normal qu’au début vous ne sachiez pas quoi cuisiner, que vous ayez encore envie de manger de la viande de temps en temps. Ne vous pressez pas et donnez-vous le temps de vous adapter. C’est un long processus!»
«Au lieu de voir ça comme un sacrifice à faire tous les jours, quand on consomme de la viande de temps en temps, il faut voir chacune de ces occasions comme un boni.»
Mieux gérer et diminuer ses déchets, voire adopter le zéro déchet, est aussi une tâche dont la difficulté est perçue différemment chez chacun. Pour les répondants qui ont relevé le défi plus facilement (presque 30% des réponses), le secret est d’aborder le problème à la source. C’est au moment de faire ses achats qu’il faut mettre le plus d’effort.
«Je planifie mes repas pour diminuer le gaspillage, et je me procure des produits locaux, avec très peu d’emballage, et non transformés grâce aux paniers Lufa.»
«Prohiber les emballages individuels tels que les gâteaux pour enfants, dont certains industriels entourent chaque biscuit d’un plastique. Il y a plein d’autres exemples. La meilleure gestion des déchets est de s’atteler à ne pas en produire à la source.»
«Faites des choix réfléchis en privilégiant le vrac et les produits ayant le moins d’emballage (surtout le plastique): dites non au suremballage!»
Consommer des produits de seconde main et diminuer sa consommation d’énergie fossile sont aussi des objectifs qui ne sont pas faciles pour tout le monde. N’hésitez pas à en discuter avec vos proches et collègues. Il semble évident que nous pouvons tous partager des conseils et astuces et être une source d’inspiration pour quelqu’un d’autre.
Il est cependant recommandé d’éviter de se comparer pour diminuer les risques d’écoanxiété. D’ailleurs, quel que soit le sujet abordé, un mot d’ordre est ressorti:
«Il faut y aller une étape à la fois.»
Un défi à relever cette année: participer à des actions collectives
S’impliquer dans des organisations et dans des groupes reste un des défis principaux (33% des réponses), et la pandémie a été une source de difficulté supplémentaire. Avec l’arrivée du printemps, les activités extérieures pourront bientôt reprendre, telles que des activités de grand nettoyage.
Voici quelques sources pour être tenu au courant de ce qui se passe autour de vous:
- Votre écoquartier
- Des groupes Facebook tels que Touskisrepare ou À vos frigos
- Le Réseau demain le Québec
Nous espérons que notre sondage à l’occasion de la Journée mondiale de la Terre a su vous inspirer. Vous souhaitez être au courant de nos actualités et recevoir nos prochaines nouvelles? Inscrivez-vous à l’infolettre de l’ARTM.